Amphithéâtre de l'hospice

Bavard Nombre de messages : 199 Date d'inscription : 12/03/2006

Son regard parcourait sans cesse les élèves, elle les trouvait pâles et trop silencieuses. Elles comprenait bien, toutes avaient eu à souffrir d’une façon ou d’une autre de la mangeuse d’hommes. Son souvenir était encore très proche dans les mémoires et, dans l’amphithéâtre, chacun savait qu’elle rôdait…là…quelque part et qu’on en avait pas fini avec elle.
D’un même mouvement, ils tournèrent la tête l’un vers l’autre, se regardèrent et se firent un signe de connivence.
Ses yeux se posèrent de nouveau sur les étudiantes.

« Mes dames et damoiselles, nous avons conscience que ce cours est particulièrement difficile à écouter, nous allons donc arrêter pour ce soir.
Nous ne savons rien sur la peste, ou si peu….voilà le résumé de cet enseignement.
Si vous avez des questions à poser ou avez envie de venir en parler avec nous, messire Rhonwyn et moi sommes à votre écoute. »

Squatteur invétéré Nombre de messages : 2501 Date d'inscription : 02/12/2006

emmaline avait ecoute le cours mais etait completement effrayee par les propos des professeurs. S'i la peste arrivait jusqu'a nous ,nous aurons peu de chances de nous en sortir alors a quoi bon!
un silence de mort regnait sur l'amphitheatre.Emma regarda sa voisine qui etait pale comme un linge .lle eut envie de lui prendre la main,hesita puis finalement le fit .

Nous étions toutes muettes, la crainte de ce terrible fléau pouvait être à notre porte demain !!!

Silencieuses, personne ne bougeait, Dame majolana nous demanda si nous avions des questions à poser, certainement nous en avions, mais nous ne savions comment les formuler, aucun mot ne sortait de notre gorge asséchée.

Une peur terrible avait prit possession de notre corps et il nous était impossible d'agir, de parler. Nous étions statufiées

Kolyn pris la main de sa compagne, elle ne se conaissant que depuis peu mais toutes les deux savait que si ce mal terrible frappait... Dieu seul savait ce qui arriverait...

Finalement, je me tournais vers ma voisine et lui demandait:

Que faisons nous? Epérons que pour ce jour nous serons épargnées par cette vilaine sorcière.............

Je rangeais mes affaires mais n'osais malgré tout me lever.

Qu'attendions nous, peut être nous attendait elle derrière la porte, avec la peur nous redevenions des enfants attendant qu'une personne nous rassure.

Mais cette fois, c'était nous, les infirmières, qui devions assurer et soigner.

Tout à coup je prenais conscience de ce devoir terrible qui nous incombait.

Squatteur invétéré Nombre de messages : 2501 Date d'inscription : 02/12/2006

les sourires de rhonwhyn et de majolana ramenerent les deux jeunes filles a l'instant present et emma se ressaisit en pensant que l'heure n'etait pas encore venue et qu'il fallait surtout penser aussi a l'instant present avec toutes les bonnes choses qui existent aussi. les doux moments passes avec les amis comme l'autre jour a la boulangerie de majolana ou les instants privilegies avec l'amour de sa vie !

Kolyn depuis qu'elle avait le désir profond de devenir infirmière s'était toujours imaginée sur un champs de bataille ou dans un hôtel Dieu à soulager et aider des soldats. C'était la première fois qu'elle pris conscience que dans son futur métier elle devrait aussi aider les enfants, les vieillards enfin toute la population... Pourquoi n'y avait-elle pas pensé plus tôt? C'est à l'évocation de cette terrible tueuse d'innocents qu'elle vit elle aussi, tout comme ses compagnes l'ampleur de sa tâche. Mais elle était convaicu de toutes ses camarades de classe et elle serait à la hauteur car elles avaient l'avantage d'être bien formées.

Xénica entra discrètement dans l'amphi, elle était en retard.

Vietiane fut la dernière à quitter la salle de cours, tout le monde était parti, mais chaque fois que ses pensées devenaient trop profondes elle perdait la notion du temps.

Etant seule elle pourrait partir si vite que jamais cette horrible peste ne la rattrapperait.
Elle aurait bien le temps pendant toute la semaine pour repenser à tout cela. Ce qu'avait dit Dame Majolana et Sire Rhonwyn, si terrible soit il faisait partie de la vie.

Elle décida de sortir de ce cocon qu'elle avait forgé autour d'elle s'y enfermant avec sa solitude pour tenter de se donner quelque plaisirs.
le travail et les études oui! ! !
Mais profiter de moments de joies et peut être rencontrer des amies ou quelqu'un qui apprecierait aussi bien ses qualités que ses défauts serait un agréable dérivatif.

Ah! la peste donnait à réfléchir...................

Bavard Nombre de messages : 199 Date d'inscription : 12/03/2006

L'émotion était à son comble dans l'amphithéâtre.
Toutes, étaient terrifiées, cela se lisait sur leur visage. Elle vit même Emmaline tenir la main de Kolyn.

" Voila ce qui peut nous aider, leur dit-elle, ce geste tout simple de soutien et de réconfort, combien je me réjouis de le voir ici! cela me conforte dans l'idée que, toutes ferez d'excellentes infirmières qui non seulement auront le plus de savoir possible, mais, aussi important, auront bonté et grandeur d'âme."
Elle passa auprès de chacune, elle parlait peu, mais les regards qui se croisaient se disaient tout.

Emmaline lui rappela les joyeux moments passés ensemble avec leurs amis à la boulangerie:

" tu as raison, mon amie, de ces moments riches en amitiè il faut profiter à s'en rassasier...quant à ceux passés avec l'Amour de sa vie....."
Elle ne put continuer, son regard embrûmé chercha son époux, son visage s'éclaira de tendresse.

Elle posa une main se voulant réconfortante et amicale sur l'épaule de Selenia, d'Elciri, de Xenica:

"Un jour viendra où nous saurons comment éloigner ce fléau....
en attendant: courage à chacune d'entre-vous, Il en faudra pour nous aussi, nous serons à vos côtés."

Bavard Nombre de messages : 199 Date d'inscription : 12/03/2006

Elle se retourna cherchant Vientiane du regard....elle avait quitté rapidement l'amphithéâtre comme à l'accoutumée.

Elle demanda:

"Quelques-unes d'entre-vous connaissez Vientiane? je la voie toujours très seule, il serait bon que nous cherchions à la connaître mieux, elle paraît si triste parfois.
Si nous voulons aider les blessés et malades, elle sourit, aidons-nous nous aussi!

Bon courage et bonne semaine à toutes.

Rhonwyn avait bien écouté les remarques des infirmières lorsque Majolana avait exposé la célérité avec laquelle la peste pouvait emporter dans le tombeau des populations entières. Lui-même - pourtant habitué aux maladies - avait frémi.

Quelle frénésie de mort avait motivé Atropos pour couper autant de trames de la vie ? Les Parques - maîtresses des fils du Destin - voulaient-elles se venger de l'obscurité de leur naissance ?

Rhonwyn était songeur lorsque Majolana capta son regard et son attention.

"Euh, oui, ma chérie, excuse-moi, je rêvassais."

Le médecin avait la chair de poule ...

Rhonwyn se reprit, secoua la tête et croisa le regard de sa bien aimée.

"Semaine après semaine, je vous vois mettre beaucoup d'ardeur à être très attentives à nos enseignements. Je tiens à vous en féliciter d'autant que mon épouse me dit combien est grande sa satisfaction de lire les devoirs qu'elle reçoit. Nous sommes vraiment fiers de vous avoir comme élèves, cela nous motive d'autant plus pour faire des cours les plus complets et des plus intéressants possibles."

Il leur adressa à toutes un grand sourire.

j'arrivais à la porte du scriptorium avec quelques minutes d'avance, frappais à la porte la poussait et entrait dans la salle encore vide.
Je m'assis paisiblement derrière un pupitre, préparai mon parchemin, ma plume et attendit la venue d'autres étudiantes.
La salle semblait avoir conservé l'horreur de cette maladie évoquée la semaine précédente, un frisson me parcouru.
j'avais entendu parler de la peste, des morts sans nombre qu'elle laissait derrière elle, mais jamais en des termes aussi subjectifs que ceux employés par nos professeurs.
La peur sporadique qui nous avaient toutes paralysées en ce jour de décembre revînt me hanter.

Oh ! Dieu, ais-je choisi la bonne voie en voulant être infirmière, ais-je suffisammment de courage pour affronter ce terrible fléau s'il venait à surgir dans notre ville.
Si vous jugez que je dois choisir un autre chemin, je vous en prie indiquez moi quelle voie choisir ?

A ce moment précis, une élève entra me distrayant de mes sombres pensées. Je me sentis soulagée de n'être plus seule .
Dame Majolana et Sire Ronhwyn n'allaient plus tarder.

Bella entra dans la salle . Elle se mit au premier rang et sortit de son sac des affaires "scolaire". Elle attendit que le cours commence.

[HRP: je suis désolée de poster avant 18h mais je ne pourrais pas plus tard. Confused

]

Rhonwyn avait les yeux cernés de fatigue ; les médecins officiels de la cour Ducale avaient été dépêchés en urgence par Dame Armoria pour aller au chevet du Père Lhudovic, gravement malade.
Malheureusement, la mort avait emporté la vie du prêtre comme la faux coupe les blés tendres pendant la moisson.
Il s'adressa aux étudiantes pour leur parler de leur escapade à Sémur. Il fit une oeillade complice à Majolana et lui adressa un sourire.
« Oui, Père Lhudovic est décédé sans que nous puissions faire quoique ce soit, sans même avoir pu identifier la cause de sa maladie. »
Puis dans un profond soupir :
« Nous sommes bien démunis parfois et avons encore beaucoup à apprendre quant aux secrets de la Nature. »

Bavard Nombre de messages : 199 Date d'inscription : 12/03/2006

Elle avait encore à l’esprit la peur qui avait plané sur le scriptorium pendant le dernier cours. Toutes les élèves étaient pâles et tremblantes mais n’en écoutaient pas moins avec grande attention.

…Et il fallait de nouveau parler de maladies terrifiantes, certes moins connues que la peste mais tout aussi horribles. Elle avait le cœur serré. Une fois de plus, ils en avaient longuement devisé, son époux et elle, redoutant de les mettre mal à l’aise, mais il était de leur devoir de leur donner à connaître toutes maladies, elles devaient apprendre et faire face si besoin était.

Majolana avait reçu des missives très touchantes où, en même temps que les réponses aux questions habituelles, elles exprimaient leur peur de voir la dévoreuse d’homme étendre son noir linceul sur le duché puis le royaume, de perdre des êtres aimés mais surtout, combien il serait difficile en tant qu’infirmière de se sentir aussi impuissante à soulager et encore moins à guérir.

Elle voulait parler mais un long frisson la secoua. Elle jeta un regard de détresse à Rhonwyn.

Il la vit si désemparée qu’il lui prit la main, la serra tendrement, l’apaisa d’un sourire et commença :
« En 945, 983, 1039, 1041 et à d’autres périodes du XI° siècle, une autre maladie terrible visite la Lorraine, la France, l’Italie.
C’est un feu caché, dévorant……..le feu sacré est le nom qu’on lui donne. Il attaque les membres, les consume, les détache du corps, les putréfient sans que l’on en connaisse les causes. Moins contagieux que la peste, comme elle, pourtant, il s’attaque aux hommes, aux femmes jeunes ou âgés. Il fallait que vous en ayez entendu parler. Il n’y a pas de traitement, seul l’isolement des malades et des mesures de propreté. Comme pour la peste, il est recommandé de brûler tout ce qui a été en contact avec le malade.
Vous entendrez parler également du « mal des ardents », est-ce un nom différent que l’on aurait donné à la même maladie ? nul ne le sait avec précision, les signes en étaient presque semblables.
Avec leur cousine la peste, voilà deux maladies qui sèment la terreur et pour lesquelles nous ne savons rien. »
Il était si difficile d’avouer l’ignorance des médecins quand tant de vie étaient en péril mais il fallait savoir faire face à la réalité.

Bavard Nombre de messages : 199 Date d'inscription : 12/03/2006

Ses joues avaient retrouvé leur léger voile rosé.
Elle voulait, afin de leur donner le temps de retrouver un peu d’apaisement et de continuer le cours, les informer d’une nouvelle qui avait pour elles, beaucoup d’importance :

« Je vous rappelle que vous assistez au sixième cours de formation rapide et que donc, le samedi 20 janvier aura lieu une évaluation de vos connaissances avec quinze questions ( peut être plus !!! ) auxquelles il vous faudra répondre. Mon époux et moi jugerons qui est capable de porter le titre d’infirmière de Bourgogne, ce qui ne vous dispensera en rien de l’obligation d’assister aux cours suivants. Elle sourit puis ajouta d’une voix ferme : nous serons très vigilants quant à votre présence. »

Selenia entra dans l'Amphithéâtre, la jeune fille avait une petite mine, mais elle restait fidèle à sois même. Elle adorait les cours d'infirmières, bien que se soit dommage de ne point pratiquer sur un corps inerte ce que l'on apprennait.
La jeune fille sortit un parchemin, une plume et attendit la venue du couple de médecins.

Le lourd silence avait fait place à une cacophonie de chuchotis : l’annonce de l’interrogation semait le trouble et, tentant d’être discrètes, elles ne pouvaient s’empêcher d’en parler entre elles.
Rhonwyn toussa et, peu à peu, le calme revint.
« Voyons de nouveau quelques plantes qu’il est indispensable de très bien connaître.
L’ail :
Plante cultivée dont on utilise le bulbe.
L'ail est excellent pour soigner le rhume et les maux d’oreilles car il apaise les douleurs. Il soigne l’estomac quand on y ressent des brûlures. Malgré son goût fort et très particulier, il ouvre l’appétit.
Il s’utilise en teinture : Prendre une tête d'ail fraîche éplucher et couper en deux les gousses dans 1 l de vin. Laisser 15 jours au soleil, puis conserver dans des flacons teintés et garder au frais. En usage interne 3 fois par jour 25 gouttes dans un peu d'eau ou de lait.
Sirop d'ail : Prendre 20 g d'ail pour 40 g d'eau, faire bouillir 30 mn, ajouter un peu de miel.
Epine-vinette
Arbuste des bois et broussailles de 1 à 3 m dont on utilise racines, écorce, feuilles et fruits.
L'épine-vinette est tonique, elle agit également sur les maux d’estomac ou de ventre après un repas trop lourd.
Egalement : Vomissements, douleurs des articulations.
En décoction 30 g pour un litre d'eau ; 3 tasses par jour.
Châtaigner
Arbre d'Europe du sud de 25 à 30 m dont on utilise écorce, feuilles et fruits.

Le châtaigner permet de lutter contre les flux de ventre, et améliore la toux.
Il soulage également les grandes fatigues et redonne vigueur aux blessés ayant perdu beaucoup de sang.

Le cerfeuil
Plante cultivée de 0,50 m que l'on utilise entière sans les racines.

En infusion le cerfeuil donne appétit.
En cataplasme il est efficace pour les piqûres d'insectes, les rougeurs de la peau.
Il facilite la cicatrisation des plaies, soulage les yeux rouges et qui sont douloureux.
Infusion : Une poignée par litre d'eau laisser infuser 10 minutes ; 3 tasses par jour. »
Il se tourna vers son épouse, lui laissant la parole.

Kolyn arriva dans l'amphitheatre toute essouflee elle avait courru pour arriver a temps, elle s'excusa de deranger ses enseignants et alla s'assoir aupres de ses collegues.

Bavard Nombre de messages : 199 Date d'inscription : 12/03/2006

Elle le remercia d’un signe de tête et continua :

L’anis vert
Plante de 0,40 m cultivée dans les régions chaudes, dont on utilise les graines.
L'anis vert calme la nervosité, les peurs, facilite le sommeil, apaise les toux sèches, donne de l'appétit, et agit aussi contre la fatigue.
Il aide les mères à nourrir les enfançons, en augmentant les montées de lait.
En infusion une cuillère à café par tasse d'eau bouillante laisser infuser 10 minutes ; une tasse après chaque repas

La garance
Plante vivace de 0,50 à 1 m dont on utilise les racines.
Elle aide principalement à la délivrance des futures mères.
En Décoction10 g pour un litre d'eau ; 2 tasses par jour.

Le serpolet
Plante vivace des terrains secs de 0,10 à0,50 m dont on utilise les sommités fleuries.
En infusion le serpolet a les mêmes indications que le thym. Egalement : douleurs articulaires, de l’estomac et il aide les nouveaux-nés qui souffrent de flux de ventre.
Et en usage externe : Soins des cheveux, irritations, saignements de nez.
En infusion quelques branches pour une tasse d'eau bouillante laisser infuser 10 minutes ; 3 tasses par jour

L’églantier
Arbuste commun des bords de chemins de 1 à 4 m dont on utilise feuilles, fruits et boutons floraux.
Le fruit de l'églantier, le cynorrhodon, a le pouvoir puissant de redonner vigueur et force. Consommer frais, il peut, pendant peu de temps servir de nourriture aux jeunes enfants qui, par exemple, pour quelques raisons que ce soit, ne pourraient supporter le lait ou tout autres aliments. C’est donc un puissant fortifiant général.
Sur des compresses, il soulage plaies et brûlures.
En infusion feuilles et fleurs une cuillère par tasse laisser infuser 10 minutes ; plusieurs tasses par jour.
En décoction 5 à 10 baies par tasse bouillir 2 minutes ; 4 tasses par jour. »

Elle poussa un léger soupir, donner ces cours était un grand plaisir mais, à chacun, elle se sentait toujours aussi troublée qu’au premier, elle avait, comme son époux, une telle volonté de transmettre le mieux possible son savoir.

« Voici donc terminé le dernier cours avant l’évaluation de vos connaissances. Je reconnais que l’enseignement de ces six dernières semaines a été fort éprouvant, par la quantité de sujets dont nous avons parlé, mais aussi, pour le dernier cours et celui-ci, par leur contenu nous mettant face à notre ignorance de beaucoup trop de traitements.
Il en est ainsi, point n’est besoin de se voiler la face. »
Il se tourna vers Majolana, lui prit la main, montrant qu’il s’exprimait en leur nom à tous les deux :
« Nous vous souhaitons une excellente semaine et un grand courage pour garder en mémoire tout ce qui sera nécessaire pour affronter l’éexamen de samedi prochain. Cette journée sera d’importance, elle fera de vous des infirmières de l’armée bourguignonne….ou pas ! il fit une œillade complice à son épouse. si nous songeons à la qualité des devoirs que vous nous avez mandés, nous ne doutons pas d’être très fiers de vous.
Avez-vous des questions à poser sur le contenu de ce cours ou sur l’épreuve à venir ?…… »

Selenia leva sa main doucement.

Eh bien, nous avions fait il y a quelques temps un devoir identique à celui qui va être fait prochainement. J'aimerais savoir si il a été pris en compte et si les notes ont été attribuées.