Amphithéâtre de l'hospice

Kolyn se leva pour remercier chaleureusement ses deux enseignants, Dame Majolane et Messire Rhonwyn.

Merci beaucoup a tous les deux, le cours etait passionnant, j'ai beaucoup appris j'ai deja hate de repondre aux questions...

De plus je vous souhaite a tous les deux et a tous vos proches mes voeux les plus chaleureux pour une annee remplie de bonheur...

Le cours était terminé, j'avais écouté avec beaucoup d'attention et noté tout ce qui me semblait essentiel.

La salle s'était emplie peu à peu, chaque semaine de nouvelles élèves se présentaient. Je n'en étais guère surprise, nos professeurs parlaient de plantes aux nom barbare avec sérieux et humour à la fois ce qui rendait l'étude plus plaisante.

Je rangeais mon grimoire dans ma sacoche et me levais pour partir.

En Sortant, je me tournais vers les deux médecins :
< Je vous prie d'accepter tous mes voeux pour une Nouvelle Année exceptionnelle. Bonsoir Dame majolana, Messire Rhonwin, à l'an prochain>

Bavard Nombre de messages : 199 Date d'inscription : 12/03/2006

Comme à l'accoutumée, pendant que son époux mettait en place les herbiers, elle alla saluer chaque jeune femme:
"Bonjour Kolyn,
je vois que vous avez trouvé le chemin de l'amphithéâtre, il m'est grand plaisir d'ouir que ce cours était passionnant.
Que l'année nouvelle vous soit douce et paisible et voit se réaliser tous vos désirs."

Bavard Nombre de messages : 199 Date d'inscription : 12/03/2006

elle s'approcha de Xenica qui lui murmura quelques mots à l'oreille.
Elle sourit et posa une main qu'elle souhaitait rassurante, sur son bras:

"Bonsoir Xenica,
Ne vous inquiètez pas pour les réponses non envoyées, le temps a du fortement vous manquer, je suis heureuse que vous soyez venue à ce cours.
Excellente nouvelle année 1455 à vous et à ceux que vous avez dans le coeur."

Bavard Nombre de messages : 199 Date d'inscription : 12/03/2006

Elle n'eut pas le temps de s'approcher de Vientiane, celle-ci était déjà arrivée près de la porte. Elle la remercia pour ses souhaits.

" Bon retour Vientiane, lui dit-elle, que cette nouvelle année soit pleine de joie et de bonheur pour vous et les personnes que vous aimez."

merci pour votre gentillesse dame majolana, que l'année 1455 vous apporte du bonheur ainsi qu'à votre entourage

Bella entra dans la salle. Elle était extrémement en retard. Elle trouva personne dans la piéce, mais ceci n'était pas réciproque vu que le cours avait fini il y'a bien longtemps. Elle s'approcha d'un pupitre et vit le cours qu'elle avait raté. Elle prit note sur un parchemin, puis aprés quelques minutes, décida de laisser un mot à Dame Majolana :

Citation :: Madame,

Je souhaite m'excuser pour ce retard, mais il y'a quelques soucis à la Paroisse de Joinville.
Le Diacre a fait appel aux Soldats et Paysans pour protéger l'Eglise contre les In Tenebris. Malheuresement, ils ne sont pas tombés sur eux, mais plutôt sur des Anglois ( Persos PNJ ).
Ces fourbes ont brigandés certains paysans et vagabonds. Les Bléssés se trouvant dans l'Edifice Religieux, je devais donc les soigner grâce à vos leçons. J'ai du en plus, attendre que le Diacre dorme un peu pour pouvoir ouvrir la petite porte, baricadée de planches de bois.

Je vous souhaite une bonne Année. Que celle-ci soit remplie de bonheur pour vous et vos proches.

Veuillez accepter mes plus plates excuses,
Dame Bella.

Elle posa ensuite le mot sur le Bureau, et reprit son Sac à Dos pour repartir vers le Lieu Saint.

Squatteur invétéré Nombre de messages : 2501 Date d'inscription : 02/12/2006

emmaline n'avait pas pu se rendre aux cours mais pris la peine de venir a l'hospice pour prendre en notes le cours rate . Elle regretta de neavoir pas pu y assister car les sujets abordes etaient particulierement interessants .La camomille,une de mes plantes preferees avec la lavande!
les infusions,le vin chaud! ...la cannelle ! hum! que tout cela etait passionant!
elle allait pouvoir mettre a bien ces nouvelles connaissances dans son herboristerie

Elle rangea ses parchemins et fila vite pour essayer de passer a la boulangerie voir majolana et lui presenter tous ses voeux pour cette nouvelle annee.

La belle Selenia arriva dans l'hospice, elle avait prévenu dame Majolana de son absence, mais tint tout de même à aller chercher le parchemin qui lui permettrait de reprendre les cours manqués.

[hrp: Bonne Année et bonne santée à tous !]

Bavard Nombre de messages : 199 Date d'inscription : 12/03/2006

Selenia avait prévenu courtoisement Majolana de son absence mais celle-ci lui avait laissé son parchemin avec le cours annoté au cas où elle aurait pu venir le quérir, mais elle n'avait pas envoyé les questions.

Passant dans l'amphithéâtre et, ne le voyant plus, elle s'empressa de rentrer chez elle pour lui mander son pigeon le plus rapide.

Cette jeune femme était vraiment très assidue, le médecin était fière de former des infirmières de telle qualité.

En cette sason les journées se font trop courtes, il est impossible de réussir à terminer toutes les tâches que l'on a prévu.

Elle devait encore faire sa toilette avant de partir et le soleil baissait de plus en plus à l'horizon.

Elle avait un peu peur de sortir seule de nuit, tout en sachant que la milice veillait, mais le noir l'avait toujours effrayée et elle redevenait une enfant craintive si une ombre imprécise se dessinait devant elle!!!

Ce soir, la lune étant absente, elle allait sans aucun doute parcourir le chemin à grands pas si ce n'est en courant.
Elle prendrait le temps de se remettre avant d'entrer dans le scriptorium et d'alerter les personnes présentent par son souffle court.
La honte de devoir confesser la raison de ce mal être la faisait rougir d'avance.....

Selenia entra dans l'amphithéâtre, elle était heureuse d'être présente aujourd'hui. Elle s'assit, puis ouvrit un parchemin en attendant patiemment le cours. Elle se remémorait les cours d'avant afin de bien métriser le sujet.

Timide Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 17/11/2006

Elrici entra dans l'amphithéâtre. Cela faisait une semaine qu'elle n'avait put venir et elle était heureuse de pouvoir suivre un nouveau cours. Elle s'installa près de Selenia et attendit le début du cours.

Comme elle l'avait prévu, Vientiane arriva toute essoufflée auprés de l'Amphithéatre. Elle se donna quelques instants pour remettre en ordre ses vêtements et sa coiffure ébourifée par sa course et le vent.

Lorsqu'elle se sentit prête, elle frappa à la porte et entra doucement.
Deux jeunes femmes étaient présentes .

Bonjour damoiselles; je m'appelle Vientiane, vous souvenez vous de moi?
J'assiste à ce cours depuis quelques semaines.

Elle alla s'asseoir derrière un pupitre et se prépara en sortant de sa besace velin et plume pour prendre ses notes.

Kolyn entra dans l'amphithéâtre. Elle alla s'assoir derrière, elle était encore intimidée car elle se sentait encore nouvelle. Elle revisait en attendant le début du cours. Ella salua les autres élèves qui étaient déjà assise.

Ce matin là, tandis que Majolana et Rhonwyn se préparaient à partir, ils entendirent quelqu'un frapper l'huis de leur maison. Le choc des doigts sur la porte était vif, presque violent et surtout empressé.

Rhonwyn ouvrit la porte et vit dans le chambranle la silhouette d'un paysan de Nevers. De la sueur perlait sur son front malgré le froid piquant hivernal, il était essoufflé et avait visiblement couru à travers les rues et ruelles de la ville pour rejoindre la maison des époux située à proximité de la Loire.

« Bon... » dit le médecin, il n'eut pas le temps d'achever son salut.

« Mes cochons sont malades ... venez vite » Le pauvre avait le souffle court, fatigué par la course et probablement aussi par le manque de sommeil.

Rhonwyn ne pouvait pas dire que ses compétences médicales ne concernaient que les hommes, au vu du désarroi de ce pauvre paysan.

« Majolana mon amour, allons-y, allons voir les cochons. »

L'éleveur de cochons était un peu rasséréné après ces paroles de réconfort, ses mains étaient moins agitées et il respirait presque normalement. Rhonwyn – quant à lui – n'était vraiment pas rassuré, mais il ne fallait pas le montrer devant le désarroi du paysan qui comptait tant sur eux ...

Majolana enfila rapidement son mantel rouge à doublure de laine que Rhonwyn lui avait confectionné, Rhonwyn fit de même et ils partirent accompagnés du paysan.

Les quatre cochons constituant l'élevage étaient apathiques et n'avaient pas mangé leur maïs quotidien. Habituellement, ils ne laissaient que des reliefs de leur repas. Rhonwyn avait lui-même un élevage de cochons et connaissait le féroce appétit de ces animaux.

Il observa les cochons qui pleuraient. Leur larmoiement était purulent, il s'échappaient de leurs yeux des miasmes fétides à l'odeur pestilentielle.

Le médecin toucha le corps d'un des cochons, celui-ci était brûlant comme s'il était exposé auprès d'un feu de cheminée. Rhonwyn était interloqué.

Majolana s'approcha de son époux et lui souffla à l'oreille :

« La peste, elle frappe aussi les animaux comme le porc. »

Ainsi, cette terrible maladie pouvait frapper aussi les animaux ...

Bavard Nombre de messages : 199 Date d'inscription : 12/03/2006

Elle était un peu pâle.

Le sujet du cours qu’ils allaient enseigner ce jour, était terrifiant. Longtemps, ils en avaient devisé et avaient convenu qu’il fallait le faire sans susciter effroi tout en insistant sur l’extrême gravité de la menace.

Etre épouvanté par ce qu’on ne comprenait pas et qui tuait par milliers hommes, femmes, enfants, jeunes ou vieux, faisant fi de race ou de richesse, était naturel, mais il fallait raison garder….bien que….comment raison garder devant les ravages que faisaient « la mangeuse d’hommes » ? tous étaient si impuissants devant elle !

Ils allaient transmettre ce qu’ils savaient sur la peste, comment on la reconnaissait, d’où elle venait et surtout les peurs qu’elle traînait avec elle.

Appuyé des deux mains sur la chaire, il était songeur. Après quelques secondes de silence, il releva la tête, parcouru d’un regard les élèves présentes, toussa discrètement et, à voix presque basse, commença…..

« Ce jour d’hui, nous allons vous parler de la peste.
Qui n’en a pas entendu conter, avec terreur, les ravages ?

C’est une maladie qui se reconnaît, pour les premiers cas, par des grosseurs pleins de pus que l’on appelle « bubons » ; Ils apparaissent dans les aines. Ils sont accompagnés d’une terrible fièvre, de délire, de taches violacées sur tout le corps, ils sont si foncées qu’elles ressemblent à du charbon.

Au fur et à mesure qu’il s’exprimait, sa voix prenait de la vigueur.
Le malade se vide de ses force, il crache et vomit du sang car ses poumons sont atteints, il étouffe, son cœur bat très rapidement, il souffre abominablement et meurt en deux ou trois jours, parfois une moitié de journée suffit. »

Bavard Nombre de messages : 199 Date d'inscription : 12/03/2006

Elle posa une main sur une des siennes : les jointures blanchissaient à force de serrer le bord de la chaire.

« Cette maladie est d’autant plus terrifiante que nous nous sentons impuissants à la combattre, surtout nous, médecins… » dit-elle en le regardant, quêtant un acquiescement.

« ….Mon époux vous a dit :.. pour les premiers cas…..car ce fléau est si contagieux et se propage à une telle rapidité que, dès que les premiers sont reconnus, la peste s’est déjà répandue comme feu sur bois sec…

Nous ne connaissons pas de soins à donner et qui pourraient, ne serait-ce que soulager. Dans les hôpitaux, certains médecins s’aspergent de vinaigre pendant que des prêtres munis de masques à bec pointu donnent la communion ou l’extrême onction avec des cuillères d’argent fixées à de longs bouts de bois car les gens évitent de toucher ou même de s’approcher des malades. »

Squatteur invétéré Nombre de messages : 2501 Date d'inscription : 02/12/2006

emmaline etait partie de nevers ce matin pour essayer de ne pas etre en retard cette fois ci! Elle avait decidé d'atteler celine,sa jument pour etre un peu plus rapide d'autant plus qu'elle etait bien fatiguee de son tavail ces derniers jours .Elle entra dans la ville de dijon alors que la nuit commencait a tomber .Elle attacha celine a l'endroit reserve a cet effet ,lui fit une caresse pour la remercier de l'avoir amenee a bon port.N'etait ce pas le cheval de majolana ,la a coté?
Emma arrangea un peu ses cheveux,son manteau et entra dans l'hospice .
Elle ouvrit la porte de l'amphitheatre et fut surprise de voir qu'elle etait loin d'etre la premiere arrivee.Elle salua les jeunes dames presentes qui etaient de plus en plus nombreuses et s'installa a cote de kolyn qui avait l'air aussi timide qu'elle.
bonjour ,je m'appelle emmaline et je viens de Nevers .puis je m'assoir a vos cotes?

Squatteur invétéré Nombre de messages : 2501 Date d'inscription : 02/12/2006

rhonwhyn et majolana arriverent en meme temps . Emma les salua et pensa qu'ils avaient l'air toujours si proches tous les deux! majolana etait si belle encore aujourdhui!

c'est alors que le cours commenca: la peste! oh non quelle horreur!

emma fit une grimace puis ecouta attentivement.

« Dame Majolana et moi avons fait beaucoup de recherches afin de préparer ce cours.
Voici ce que dit un très vieux manuscrit en parlant du traitement de la peste :

*Prier Saint Roch et Saint Sebastien
*Organiser des processions de flagellans, brûler les hérétiques, les juifs et les lépreux accusés de propager la maladie.
*La thériaque, potion composée de multiples plantes, elle contenait de l’opium qui devait certainement diminuer les flux de ventre et les douleurs
*les sécrétions animales : sang de vipère et bave de crapaud
*Purge et saignée
*Le traitement qui consistait en ces mots : PARS VITE, VA LOIN, REVIENS TARD !

Il vous est possible de constater que tout ceci , en vérité, montre la grande méconnaissance de cette maladie. L'Ignorance et la Superstition nous conduisent à dire et à penser tout et n'importe quoi.

Bavard Nombre de messages : 199 Date d'inscription : 12/03/2006

La peste dite de « Justinien »a sévi entre 541 et 767 tout autour de la mer méditerranée, avec un épisode très important en 592.

L’épidémie débuta en Afrique (Ethiopie) , ravagea à plusieurs reprises l’Italie, les côtes de la méditerranée, remonta le Rhône, atteignit l’Angleterre.
On la cite à Arles en 549 « cette province est cruellement dépeuplée », à Clermond en 567 : « un certain dimanche on compta 300 cadavres dans la cathédrale ».
Pendant l’hiver 589, elle frappa lourdement Rome et lorsque le pape Pélage II en mourut le 8 février 590, la terreur fut à son comble.

On peut lire sur certains très vieux manuscrits, qu’il y eu 100 millions de morts.

Soudain, elle baissa la tête et s’arrêta de parler. Dans le silence de la pièce, il semblait que l’on entendait sa respiration, comme essoufflée.

D’un geste plein de pudeur, il la serra légèrement contre lui et continua.

. Puis vint la grande peste du XIVe siècle, la peste noire, la mort dense, qui vint du fond de l'Asie, de la Chine, dit-on, où moururent 13 millions de personnes ! Après avoir parcouru l'Asie Mineure, l'Arabie, l'Afrique, l'Égypte, elle passa en Grèce, en Italie, en Sicile, en France, puis en Espagne, en Angleterre, en Norvège, etc. Les pays les plus éprouvés par la peste noire perdirent au delà du tiers de leurs habitants : Bagdad aurait perdu 500 000 individus en trois mois, le Caire : 10 00 habitants en un seul jour; Chypre fut dépeuplée.
En 1347, elle détruisit l’armée des mongols qui assiégeaient les génois dans Caffa. De là, elle se propagea en Sicile pour atteindre la France et l’Espagne.
En Angleterre, en une seule année, un quart de la population disparaît. Dans les années qui suivirent, il en mourut presque la moitié.