Amphithéâtre de l'hospice

[i]Emmaline entra pour la premier fois dans le palais!cetait magnifique et tellement impressionnant. il y avait beaucoup de monde dans les couloirs et elle eut du mal a trouver la salle de l'amphitheatre.
Elle attendit devant la porte ,elle preferait attendre l'arrivee de Majolana ,ici.
Elle s'etait munie de parchemins pour prendre des notes.Pourvu que les cours dispenses ne soient pas trop difficiles!
pour etre a la hauteur dans son travail a la garde,il lui fallait un minimum de connaissances.Elle savait deja beaucoup de choses sur les plantes que lui avait enseigné son pere. mais l'evolution de la science etait telle qu'il fallait suivre le fil des decouvertes.
emma vit des jeunes filles passer et entrer dans l'amphitheatre.mais elle prefera rester la a guetter majolana,toutes ces jeunes filles l'impressionnaient.

Rhonwyn dès potron-minet ce samedi : le soleil n'était alors qu'un halo nimbé de brume qui tentait timidement de réchauffer le ciel, la terre, l'eau vive de la Loire, les arbres dénudés et les animaux qui n'avaient pas hiberné. L'ovate était debout devant le perron de la maison et admirait le long réveil de la Nature. Il s'enveloppa de sa houppelande – Majolana arriva sur ces entrefaites et se pelotonna contre lui.

« Mon amour, regarde le soleil qui tente de percer la brume, écoute la chouette qui hulule au loin pour la dernière fois de la nuit qui s'achève avant d'aller se reposer. »

Les amoureux admiraient les contours des arbres qui se dessinaient peu à peu tandis que les perles de brume se dissipaient doucement.

Elle entra dans la salle suivie de son époux. Elle posa un regard bienveillant sur chaque étudiante et les salua :
Bien le bonsoir à vous toutes,

De nouveau, nous voici réuni dans cet amphithéâtre. Il nous est plaisir à mon époux et moi de vous y retrouver.
Les évaluations de vos connaissances sont donc terminées. J’intuite que cette dernière semaine a été difficile pour chacune d’entre-vous, les questions étaient ardues, mais le dur métier que vous exercez demande des connaissances sans faiblesse.
Je manderai, s’il en est besoin, commentaires par missives privées.

Ce jour, nous apprendrons, de nouveau, quelques simples et plantes médicinales, où les cueillir, leurs vertus et surtout soyez attentives pour noter leurs effets nocifs quand il s’en trouve.

Le jeune médecin avait pris l’habitude d’arpenter les allées de l’amphithéâtre, la tête légèrement baissée, les mains croisées derrière le dos, les sourcils involontairement froncés par la concentration. Il articulait posément, chaque mot avait son importance.
Il commença :

L’Absinthe

Plante des terrains rocailleux de 0,40 à 1 m dont on utilise les feuilles et sommets fleuries.

L'absinthe est très amère, elle est employée pour réveiller l'appétit, les problèmes digestifs mais également douleurs et fièvres
Un bouquet d’absinthe fait fuir les mouches.
Pensez à cette utilisation sur les champs de bataille, autour des soldats ayant des plaies et même dans les salles de l’hospice.
En infusion, une cuillère à soupe par litre d'eau bouillante laisser infuser 10 minutes ; 3 tasses par jour juste avant ou juste après le repas
En décoction une bonne poignée par litre d'eau faire bouillir 5 minutes en usage externe pour le lavage des plaies qui cicatrisent mal et les ulcères.

L’ARNICA

Attention cette plante est toxique en cas de surdosage
Plante de 0,20 à 0,40 m qui pousse dans les prés entre 500 et 2500 m dont on utilise les racines les fleurs et les feuilles.

L'arnica est surtout employé pour soigner les coups qui ne donnent pas de blessures ouvertes.
Egalement : les paralysie..
En Teinture d'arnica : bien écraser 100 g de fleurs d'arnica séchées (ou un litre de fleurs fraîches) dans 1 l d'eau de vie. Laisser macérer et reposer 15 jours au soleil. Filtrer conserver dans des flacons teintés et garder au frais.
En usage externe pour soigner les foulures et les contusions.
Décoction pour pansements chauds :2 cuillères à soupe par litre d'eau faire bouillir 15 minutes.

Chelidoine

Attention cette plante est toxique en cas de surdosage.
Plante des terrains humides de 0,20 à 1 m que l'on utilise entière.

En usage externe on utilise le suc jaune de la plante qui s'écoule de la tige quand on la casse pour faire disparaître les verrues.

Egalement: douleurs d’estomac, de ventre et du foie.

Majolana le suivait du regard, attentive.

« Notez bien ! messire Rhonwyn vient de citer deux plantes ayant des effets toxiques.
Continuons. »

La Bourrache

Plante des terrains non cultivés de 0,20 à 0,50 m dont on utilise les feuilles et les fleurs.
La bourrache fait baisser la fièvre, provoque la sueur pour lutter contre le rhume, les encombrements des poumons.
Egalement : fumigation pour les voies respiratoires.
En [size=12] une cuillère à soupe par tasse d'eau bouillante laisser infuser 10 minutes ; 4 tasses par jour.

Le GUI

Attention les baies blanches sont toxiques
Sous-arbrisseau de 0,20 à 0,50 m qui poussent sur les arbres, vivant d’eux. On en utilise les feuilles.
Pour les druides il était une plante magique . Ils s'en servaient pour traiter l'épilepsie. On dit qu'une des ses baies mûres mâchée calmement supprime les points de coté. Le gui régularise les battements du cœur. A faible dose il soulage les angoisses, les maux de tête.
Egalement : Goutte, épilepsie.
Et en pansement: Douleurs des muscles et des articulations, engelures.
En une ou deux pincées de feuilles coupées dans une tasse d'eau, bouillir puis infuser 10 minutes ; deux tasses par jour entre les repas.
Un cataplasme[size=12] de feuilles et de fruits calme bien les douleurs.[.

La MELISSE

Plante de 0,20 à 0,80 m des endroits frais jusqu'a 1000 m dont on utilise les tiges fleuries et les feuilles.
La mélisse soulage l’estomac après de riches repas. elle calme les angoisses..
Egalement : Vertiges, bourdonnement d'oreille, anémie.
En une cuillerée à soupe pour 1/4 de litre d'eau bouillante laisser infuser 10 minutes.

emmaline vit arriver Rohnwyn et Majolana.quelle etait belle en professeur! cela changeait de la voir dans un autre contexte que l'herboristerie ou la boulangerie.
emma entra alors dans l'amphitheatre, s'installa au premier rang pour bien entendre et bien voir ,sortit sa plume et ses parchemins et ecouta majolana avec beaucoup d'attention.

« Mon épouse vient de citer le gui. Cette plante est, pour moi, particulière, pleine de vertu mais également très symbolique :

L'ovate se racla la gorge et pendant quelques instants eut l'air absent, son esprit était dans les forêts profondes entouré de pixies, de grigs et d'esprits de la forêt ...

« ... Comme vous le savez peut-être, j'ai été élevé par les moines de Montluçon et un jour, un moine originaire de Bretagne est venu faire escale au monastère. Il parla d'un ordre secret dont les membres entretenaient un lien mystique avec la Nature : l'Ordre du Chêne Blanc. Ils se réunissaient dans une forêt mystérieuse : la forêt de Brocéliande.
Le moine parla aussi d'une autre forêt similaire à celle de Brocéliande mais beaucoup plus proche : la forêt des Carnutes dont Chartres et Orléans seraient les villes les plus proches. »

« Le moine parla aussi de la légende suivante : »

Citation :

« C’est aujourd’hui le sixième jour après la nouvelle lune, l’époque où elle dessine dans le ciel une belle faucille dorée, un croissant élégamment effilé. Depuis la veille, une légère couche de neige soupoudre le sol et, du ciel uniformément gris, tombent toujours quelques flocons. Pour se protéger du froid, les hommes ont soigneusement serré leurs braies aux chevilles et ils enfouissent la tête dans le capuchon de leur manteau.
Les femmes se recroquevillent dans une épaisse cape en laine aux vives couleurs…
Malgré le mauvais temps, les Arvernes de la région sont venus au rendez-vous fixé par le druide Teutomatos. Depuis les nobles, entourés de leurs clients, jusqu’aux plus humbles paysans avec leur épouse, tous ont répondu avec empressement à son appel.
La procession s’ébranle et sort du village. En tête, on reconnaît facilement le druide à son vêtement blanc. Lui seul sait la route à prendre, celle qui rapproche des dieux, et chacun le suit avec confiance sans poser de questions. De temps à autre, il récite quelques litanies mais ses paroles s’évanouissent aussitôt dans l’air glacé, et un silence ouaté retombe sur la campagne engourdie… Juste derrière lui, deux jeunes boeufs blancs, à qui on vient de mettre le joug pour la première fois, marchent d’un pas lourd, l’air résigné.
Depuis un moment, le chemin devient plus raide ; il s’élève vers le sommet d’un plateau recouvert d’une épaisse forêt… Parvenu à l’orée du bois, Teutomatos s’arrête un instant pour que le cortège se regroupe, puis il s’enfonce dans ce monde sans horizon, fermé de tous côtés par les troncs innombrables des arbres. Soudain, la brise se lève et les branches s’entrechoquent. On dirait que la forêt s’est mise à parler, à répondre aux paroles du druide. Il ne fait d’ailleurs aucun doute pour tous ceux qui le suivent que Teutomatos connaît le langage des arbres !
Au fur et à mesure que les Gaulois avancent sous bois, le chemin s’efface ; la dernière trace qui les reliait à leur univers familier, celui des champs et des villages, disparaît… Alors qu’ils débouchent dans une clairière, l’homme en blanc fait un geste ; aussitôt tout le monde s’immobilise.
” Dervo ! ” s’écrie-t-il en pointant le doigt vers un vieux chêne rouvre aux branches tourmentées.
” Dervo ! ” répète religieusement la foule.
Là-haut, près de la cime, une grosse touille de gui dessine une boule verte. Une fois encore, le druide a conduit son peuple vers l’arbre sacré, celui que les dieux ont choisi pour porter la plante vénérée, cette curieuse plante aux petites baies blanchâtres qui ne pousse pas sur le sol et qui fleurit lorsque tout le reste de la végétation sommeille. Pour les Gaulois, le gui, qui ne puise pas sa vie dans la terre, appartient en effet à un” autre ” univers, celui des dieux et des défunts. Posé sur la branche inerte qui le porte, il vient leur rappeler que la mort peut engendrer la vie, espoir ouvert sur un” Au-delà ” dont les druides ne cessent de rappeler l’existence.
La foule a formé un cercle autour de l’arbre. Teutomatos, après quelques efforts, réussit à se hisser jusqu’à la première branche. De là, il gagne facilement le sommet du chêne. Il saisit alors une serpe à la fine lame d’or, métal pur par excellence et dont l’éclat imite celui du soleil. Il chante de sa voix grave quelques prières et coupe le gui qu’il recueille soigneusement dans une étoffe immaculée. Pendant ce temps, les sacrificateurs ont immolé les deux boeufs…
Les flocons tombent de plus en plus serrés ; la nuit envahit les sous-bois. La cérémonie s’achève. On revient vers le village avec une certaine hâte, heureux de rapporter le gui sacré.

Chaque étudiante, les yeux levés vers lui, avait écouté avec grande attention, le souffle suspendu.
Un raclement de pieds vint briser le charme :

« Reprenons :

L’ ORTIE
Plante commune des lieux incultes dont on utilise les feuilles et les racines.
Les jeunes pousses sont consommées au printemps comme fortifiant ou légume. Elle est recommandée en cas de douleurs des muscles et articulations, arrête les saignements de nez ou des plaies. Elle combat le rhume des foins.
En infusion 250 g de feuilles fraîche pour 1/2 litre d'eau bouillante laisser infuser 12 heures puis buvez froid.
En décoction une poignée de racines coupées pour un litre d'eau faire bouillir 10 minutes, à boire en deux jours.
Le suc obtenu en écrasant la plante est un remède contre les saignements internes, en prendre 50 gr à 100 gr par jour.

La PASSIFLORE

Plante grimpante qui pousse en région chaude dont on utilise les feuilles et les fleurs.
La passiflore améliore la qualité du sommeil , a un effet tranquillisant soigne les affections nerveuses, les douleurs musculaires. Elle apaise les rages de dents et les maux de tête.
En infusion une pincée par tasse d'eau bouillante laisser infuser 10 minutes ; 3 tasses par jour.

La SAUGE

Petits arbres des régions chaudes de 0,30 à 0,60 m dont on utilise les fleurs et les feuilles.
Un dicton : "Qui a de la sauge dans son jardin n'a plus besoin de médecin". C'est un excellent tonique général, recommandé en cas de troubles gastriques nerveux ou circulatoire, la tisane de sauge fait tomber la fièvre, soigne le rhume et régule la transpiration.

Et en usage externe : douleurs de la gorge, ulcères, , piqûre d'insectes, entorse, soins des cheveux.
En infusion une cuillérée par tasse d'eau bouillante laisser infuser 10 minutes ; 3 tasses par jour.
En décoction une poignée pour un litre d'eau faire bouillir 10 minutes, en gargarisme pour le mal de gorge, pansement sur les ulcères.

La VALERIANE

Plante vivace commune de 0,80 à 1 mètre dont on utilise les racines.
La Valériane soulage les peurs incontrolées et les angoisses. En tisane calme la nervosité, aide à bien dormir, l'épilepsie.
En pansement : Ulcères, plaies.
Mettre 100 gr de racines dans un litre d'eau tiède laisser macérer 12 heures ; 3 tasses par jour.

Il jeta un regard vers son épouse et lui sourit, se retourna vers les étudiantes :

« Ce sera tout pour aujourd’hui, avez-vous des questions ? »

Il parcouru la salle du regard, attendant quelques interrogations, puis rejoignit l’estrade.

"Bonsoir Emmaline, Majolana et moi sommes très heureux de vous accueillir parmi nous, nouvelle étudiante qui, comme nous vient de Nevers."

En arrivant, elle avait bien vu qu'Emmaline l'attendait dans le couloir, elle devait être impréssionnée, c'était la première fois qu'elle assistait à ce cours.
Mais le temps courait. Elle l'attrapa par la main et l'entraina à sa suite dans l'amphithéâtre, elle l'installa au premier rang, se promettant d'aller la saluer de façon plus personnelle à la fin du cours.

Majolana se réjouissait que la jeune femme se joigne aux autres étudiantes.

Comme à l'accoutumée, Majolana alla saluer chaque étudiante à la fin du cours.
Outre Emmaline, elle s'approcha de Selenia8 et d'Eroïne.

Celle-ci posa une question très intêressante:

"Eroïne, je vous remercie de poser cette question, je dois avouer que nous avions parlé de ce problème, mon époux et moi. Je me proposais, avec son assentiment, d'en faire part à notre duchesse..J'accéde donc très volontiers à votre demande.
Dès que je connaitrai les noms et que ces damoiselles nous auront rejoint, nous reverrons, pour elles, les points les plus importants des différents cours que nous avons étudiés.

Celà vous convient-il?
Moi, je me réjouie de faire de nouvelles connaissances.
je vais attendre de vos nouvelles avec grande impatience."

Puis elle demanda de leur nouvelle et, dans un grand éclat de rire, fit remarquer que toutes, ce jour, étaient à l'heure.

Devant leur air un peu troublé, elle les rassura, l'important était d'être attentive et de participer, ce que, toutes, elles faisaient.

Eroïne sourit à la remarque de Majolana puis lui répondit.
Cela me convient parfaitement. Je pense pouvoir vous donner des nouvelles à partir de la semaine prochaine les demandes pour être infirmière vont sûrement être importantes.
Oh, j'ai une autre question, au début quand elles viendront, elles ne seront pas encore infirmières puisqu'il faut maintenant passer par vos cours pour le devenir mais à quel moment je saurais qu’elles sont aptes à être infirmières pour pouvoir les accepter dans mon unité ?

Majolana, fronça les sourcils, réfléchissant à cette question d'importance.

" Mon époux et moi, avons établi un programme permettant à chaque infirmière d'avoir les connaissances les plus approfondies possible.
Nous n'en sommes qu'au tout début.
Des évaluations seront faites de façon improvisées et répétées. Elles nous permettront de juger des progrés de chacune.
Je pense qu'il est bien difficile de vous donnez un temps précis, d'autant qu'il nous sera possible de revenir sur des enseignements peu ou mal intégrés.
J'intuite que ma réponse, si peu claire, ne vous satisfait point.
Nous serons très attentifs aux progrés de chacune et vous promettons de vous tenir informée et, au besoin, d'en parler avec vous."

Ne pas donner de réponses claires et précises lui déplaisait..... mais comment faire? Chacune était différente et apprendrait selon ses possibilités.

Emmaline avait ecoute attentivement le cours .finalement ,elle n'etait pas trop depassee,elle connaissait deja la vertu de certaines plantes qu'elle utilisait regulierement :l'ortie , la sauge, la melisse mais quel plaisir d'en entendre parler d'aussi belle facon , claire et concise.
oui ,cs cours etaient vraiment tres interessants ,elle essaierait de faire de son mieux pour retenir tout cet enseignement.
Emma alla saluer rhonwyn et Majolana a la fin du cours. elle repensa a leur conversation a l'herboristerie ... oui,ils forment vraiment un joli couple!

merci Majolana de m'avoir ait decouvrir cet enseignement! j'y viendrai avec plaisir tous les samedis!
emma salua eroïne ,xenica et selenia et reprit le chemin de Nevers.

La nuit avait été longue. Majolana avait tourné et retourné dans sa tête les demandes d'Eroïne.
Elle souhaitait agir au mieux et surtout ne pas laisser donner aux bléssés et aux malades des soins de médiocres qualités. En tant qu'être humain et s'agissant de leur vie, ils devaient recevoir le meilleur.
Au petit matin, elle prit sa plume, réfléchit un long moment encore afin d'être certaine de s'exprimer le plus clairement possible.
Elle se décida et écrivit:

Citation :

Eroïne,
Bien que nous comprenions tout à fait les besoins de l'armée bourguignonne en infirmières, il ne saurait être question pour nous d'accepter une formation de 3 semaines pour des personnes pleines de bonne volonté, certes, mais n'ayant eu, juqu'à présent, aucun contact avec des malades et des blessés.
Ce serait faire fi des souhaits de Dame Armoria qui, par décret, s'est exprimée sur les qualités qu'elle exigeait de constater chez les infirmières bourguignonnes, souhaits stricts et exigeants, convenez-en.
De plus, ce serait dévaloriser votre travail ainsi que celui des autres étudiantes qui, depuis plus de 2 mois, suivent assidûment les cours que nous dispensons.
Ce serait dévaloriser également notre enseignement et notre jugement de médecin.

Cependant nous vous proposons, dès que les nouvelles candidates seront inscrites, de reprendre le contenu de chaque cours, d'en extraire le plus important ( rude tâche car tout est important..) et de faire, ainsi, "une formation rapide" durant 6 semaines.
Il va sans dire que ponctualité et assiduité seront exigées.
Les questions envoyées à la fin de chaque cours seront de 4.
Cette formation se terminera par une évaluation au terme de laquelle nous et nous seuls, en tant que médecins, jugeront de la capacité ou non d'exercer ce noble métier et de porter le titre d'Infirmière Bourguignonne.
Si une situation d'urgence se présentait, et seulement si.....ces personnes pourraient rejoindre l'armée sous votre surveillance et responsabilité ainsi que celle de Selenia8 et de Xenica.
Nous demanderons votre collaboration afin de nous signaler d'éventuelles fautes ou incompétences, non pas pour sanctionner, mais pour reprendre en cours se qui aurait été mal compris.
A la fin de cette formation rapide, les cours reprendront normalement et demanderont toujours et plus que jamais, attention et assiduité.

Nous souhaiterions, autant qu'il vous sera possible, que ces personnes vous accompagnent quotidiennement pendant que vous prodiguez des soins, elles pourraient ainsi se familiariser avec ce métier exigeant et, vous apporter leur aide pour effectuer des tâches ne pouvant pas entrainer de danger pour les malades et ainsi profiter de votre expérience. Cette demande vaut également pour Selenia8 et Xenica. Nous aimerions que, toutes trois, y répondiez favorablement.

Notre responsabilité de médecin et enseignant nous fait préciser que cette proposition n'est pas négociable dans sa globalité, seuls quelques détails pourraient éventuellement être modifiés à votre demande.

Je reste à votre écoute.

Cordialement

Majolana de la Lyre d'Astrée

J'arrivai tout essoufflée devant la porte de l'amphithéatre, je pris quelques secondes pour reprendre ma respiration et frappai doucement.

Personne ne répondit, j'entrais lentement et vis assise à un pupitre une jeune femme.

Bonjour, je m'appelle Vientiane, suis je bien dans la salle ou l'on donne des cours pour devenir infirmière ?