Allégeances au Duc Vaxilart

Timide Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 30/04/2005

Le Coms del Lauragués chargea son fraire Looÿs de Castelnau de porter une missive au castèl de Dijon. Celui-ci s'y était en effet rendu il y a quelques temps pour y juguler quelques affaires familiales concernant son fraire :

Citation :: Castèl de Laurac,
Dimenge dotze octobre de la annada mila quatre centen cinquanta sièis

Ieu, Carles de Castèlmaura, Regent, primièr & segond Coms de Tolosa, Coms del Lauragués, Duc de Nevers, Vicoms de Castèllutz, Bar de Chabliz, Bar de Laignes, Par de França, juri de servir la corona de Borgonha e li presti sagrament. Essent vassal, li balhi respièch, ajuda e conselh. Que visca lo Duc de Borgonha !

Carles de Castèlmaura

Erik se mit la tete entre les mains... Mais qu'est-ce qu'il lui prenait à sa filleule ? Ca ne voulait strictement rien dire, son charabia ! La Camarde n'avait certes pas réussi à la prendre avec elle, mais il fallait se faire à cette idée : Clothylde y avait laissé quelques plumes et surtout une bonne partie de sa cervelle !!! Cependant, ni duc ni marechale ne semblait avoir d'avis sur ce simulacre traqueur d'allegeance. Sans doute le premier ne songeait qu'aux levres sur lesquelles il souhaitait certainement déposer le baiser promis pourtant aux seuls hommes, et la Marechale avait-elle tout remis dans le bon sens, le pruneau etant connu pour ses vertus laxatives, alors, pourquoi la liqueur en resultant n'aurait-elle pas quelques qualités cérébrales méconnues ?

Le Duc regarda la baronne ébahit... Après tous les clowns qui avaient défilés devant lui... La soirée n'était pas encore terminé...

-...

Vaxilart tenta de lui répondre quelque chose mais il en était incapable... Lui qui avait un peu honte de ses piètres performances jusqu'à maintenant, il pouvait bien comprendre comment la Baronne se sentait en ce moment même. Encore il fois il tenta d'articuler quelques paroles.

-h...

Incapable. Pris entre l'envie de disparaitre et de rire, il finit par se dire que rester silencieux n'aiderait pas la dame qui s'était sûrement rendu compte de sa maladresse. Il fit alors signe au jeune page qui restait droit au côté de son trône.

-Hey oh, maraud! Ne vois-tu pas que la Baronne à la gorge sèche allez! Vas lui chercher un verre de prune!

Le jeune homme fila et revint vite un verre à la main qu'il tendit posément à la Baronne en attendant qu'elle accepte ce présent. Et espérant que la Malemort ne saute pas sur le verre comme une lionne enragée!

Logorrhéique Nombre de messages : 505 Date d'inscription : 14/03/2006

A voir la tête du Duc il était évident qu'elle n'avait pas dit ce qu'il fallait même si'il lui semblait bien avoir prononcé tous les mots, certes pas forcément dans l'ordre mais ils étaient tous là !

Elle regarda le verre tendu par le jeune page d'un air dubitatif. Boire n'allait surement pas arranger la situation, elle qui jeûnait beaucoup en ce moment ne supporterait guère ce genre d'alcool...cependant qui sait cela allait peut-être lui remettre les idées en place.

Elle attrappa alors le verre et en avala le contenu cul sec sentant immédiatement une étrange chaleur descendre au fond de sa gorge pour revenir quasi instantanément à ses joues !
Ragaillardie, elle se redressa et proonça à nouveau son allégeance.

Moi, Clothylde, Baronne de Couches, je jure ici devant Aristote et les Bourguignons, fidélité à la couronne de Bourgogne représentée par son Duc Vaxilart, légitimement choisi par le peuple bourguignon.
Je jure de lui prêter assistance, conseil et soutien et de servir mon Duché.

Bon cela n'avait guère à voir avec le discours qu'elle avait travaillé, mais vu la situation ça devrait faire l'affaire. Elle sourit à Vaxilart,légèrement euphorique.

Le Duc sourit et renvoyez le page à côté de son trone. Il avait visé juste!

-Et en retour, nous, Vaxilart de la Mirandole, en sa qualité de Duc de Bourgogne, suzerain de ses terres, vous offrons sécurité, justice et subsistance. Que je meurs si je faillis!

Puis, le Duc s'avança vers sa vassale et la Malemort lui ayant bien expliqué la différence entre le baiser et l'alcoolade, l'alcooldae = femme marié, baiser = tous les autres. Il y alla pour le baiser vassalique approchant sa tête de celle de la dame.

Logorrhéique Nombre de messages : 505 Date d'inscription : 14/03/2006

Alors qu'elle attendait l'accolade rituelle du Duc qui allait mettre un terme à ses lamentables allégeances, Clothylde vit le Duc se rapprocher dangereusement en un geste qui ne ressemblait absolument pas à une accolade.

Elle essayait de rester impassible pendant que sa pauvre cervelle cherchait à comprendre ce qui allait se passer lorsque soudain, la mémoire lui revint : il allait l'embrasser le bougre !!
Tel un lapin pris au piège de la lanterne de la charette lui arrivant droit dessus, la baronne, par habitude, porta la main à sa hanche pour en saisir sa rame, mais hélas ou heureusement, elle ne l'avait pas amenée à la cérémonie.

Se raidissant pour ne pas s'enfuir, Clothylde s'apprêta courageusement à subir l'épreuve du baiser vassalique...

Le Duc rigolait bien à l'intérieur de lui, il lui avait bien dit qu'il lui ferait gouter le baiser vassalique si elle venait! Les lèvres de la baronne était frèle et douce, mais ils n'étaient pas la pour se faire des amourettes, mais bien un baiser solennelle. Le Duc coupa sec, il ajouta à voie basse une petite pique pour Clothylde.

-Pas mal!

Le Duc revint sérieux aussitôt.

-Dame, vous pouvez retourner vous asseoir maintenant lié à votre suzerain par ce serment qui fut vostre et nostre.

Le Duc salua la baronne et retourna s'asseoir, commandant une pomme au page.

Vientiane restait silencieuse dans un coin, cachée aux regard, pas vraiment envieuse ce serait leur faire trop d'honneur, mais elle aurait aimé aussi, rien qu'une fois faire allégeance à son Duc, de plus pour une fois qu'elle en trouvait un sympathique !!!!

Mais, elle serait vite happée par ce tri-Duc qui ne manquerait, ni de moqueries ni de désobligeance si elle osait se montrer, aussi assistait-elle tranquillement à la cérémonie...Abritée derrière son pilier... Evil or Very Mad

Il faut dire que mis à part garder ses moutons, elle n'avait plus grand chose à faire, alors perdre son temps ici ou ailleurs importait peu...

Elle souriait en entendant Dame Clothilde énoncer une phrase sans aucun sens, trés émue sans aucun doute... Embarassed

Elle ne pouvait bien entendre, mais voyait tous ses personnages éhanger des baisers avec le duc; elle espérait que celui ci s'était protégè ses lévres avec un baume, sinon en fin de séance il risquait fort d'en sortir avec gerçures concéquentes ... Laughing

Logorrhéique Nombre de messages : 505 Date d'inscription : 14/03/2006

Pas mal ? Pas mal ?! Pas mal !! décidément sa rame lui manquait cruellement...

Tentant de garder contenance et de calmer la rougeur qui lui montait au visage (la prune ou le baiser, allez savoir les voies du Très Haut sont impénétrables et Clothylde n'y comprenait plus grand chose depuis belle lurette), elle regagna sa place, saluant d'un bref signe de tête, Ventiane qui se cachait derrière un pilier non loin de là.

Une fois assise, elle retrouva enfin un peu de sérénité et s'adressa à son parrain.

Un mot et je t'étrangle !
La place est libre à présent, je pense que tu peux y aller...Il me tarde de rentrer.

Erik essayait de cacher les larmes de rire qui ne manquaient pas de couler sur ses joues, tandis qu'il avait retenu son fou rire à grand peine. Le temps que Clothylde regagne sa place, il était parvenu à retrouver son sérieux, enfin, un minimum syndical de sérieux. C'est donc d'un air faussement outré qu'il retorqua à sa filleule :

Un mot ? Quel mot ? Ca se passe de tout commentaire, il me semble...

Le fou rire fut à deux doigts de lui reprendre mais en croisant le regard de Clothylde, il comprit qu'il était plus diplomatiquement correct de s'achanrner encore un peu à ne rien montrer des soubressauts intercostaux qui lui défouraillaient la sous ventriere...
Quant à la Marechale d'Arme, elle était, à ce qu'il paraissait, plongée dans la contemplation de sa liqueur de pruneau. Une contemplation longue, profonde, de celle qui vous fait songer que la cervelle de certain(e)s n'ont pas la grace ni la douceur des circonvolutions savantes du celebre fruit d'Agen. Hélas, pas même un semblant de début de commencement du gout délicieux de l'alcool distillé par ces prunes sechées. Rien que de l'aigre et de l'amer dans ces cerveaux de la Haute... Fallait-il que Nebisa ait à oublier d'urgence les ignominies qui la poursuivait au dela des murs du palais ? En attendant, l'autunois attendait, attendait, attendait... Juste un petit mot de la Malemort afin qu'il sache si c'etait enfin à lui de s'y coller.

Langue pendue Nombre de messages : 259 Date d'inscription : 29/04/2005

Alors qu'elle allait appeler le Duc de Corbigny la Malemort fut prise d'un doute... Avait-elle préciser au Duc Vaxilart que les hommes aussi avaient droit au baiser vassalique ? S'empressant de rectifier l'erreur, Neb se penche à l'oreille ducale...

Vostre Grasce, le baiser... il sert aussi à sceller l'allégeance d'un vassal mâle... pareillement que l'accolade...

Puis, s'étant redressée...

J'appelle à présent Messire Erik de la Josseliéres, Duc de Corbigny à venir présenter son allégeance à son Duc suzerain...

Le Duc se retourna vers la maréchal et lui chuchota.

-J'avais bien compris, mais le baiser est toujours plus plaisant avec les dames.

Puis, il se leva pour l'arrivée du Duc de Corbigny.

Le vicomte de Mellecey était arrivé discrètement, et prenant la cérémonie en cours, attendit patiemment que le duc de Corbigny fasse son allégeance.

Corbigny... Cela lui rappelait quelqu'un, celui qui, maire d'Autun, l'avait accueilli alors qu'il arrivait sans le sou de Venise en Bourgogne, messire Wolf3470...

Ces interminables cérémonies avaient toujours facheusement tendance à mettre l'ex-tri Duc dans un état d'endormissement notable, malgré les incartades coluchiennes, la folie astérienne, le charme vanillé de son altesse, et les pitreries involontaires de sa filleule. Au bout d'un long temps, les paroles de Nebisa avaient fini par s'imprimer dans son esprit endormi et c'est assez brutalement et mécaniquement qu'il se leva, sorti des rangs, puis se dirigea vers Vaxou dont il esperait, de toute son âme, qu'il saurait être à la hauteur de la tache que l'ensemble de la Bourgogne, des plus humbles au plus riches, des plus orgueuilleux aux plus modestes, des plus désobeissants aux plus spartiates, des plus populeux aux plus nobles lui avait confié.

Dignement, une légere ombre d'émotion dans la voix, mais avec une tres legere pointe d'humour au devant de celui auquel l'autunois avait redonné gout à la politique, il se présenta donc à son Duc :

Votre Grace, c'est à moi, me semble-t-il...

Bien qu'Erik savait qu'il eut du poursuivre sans invitation particuliere, il attendit que Vaxilart lui montre qu'il etait tout ouïe. Et puis, la tradition ne voulait-elle pas que la Marechale d'Arme ceigne le nouveau Duc d'une couronne ad hoc afin que la cérémonie de remise de Fief soit pleinement valide et accomplie selon la tradition ? De mémoire, c'est ainsi que Lancelote avait agit il y a de longs mois de cela.

Le Duc sourit à Erik, qui semblait attendre quelques chose... Une oreille attentive?

-C'est bien à vous... Je vous suis tout ouït...

Cependant, Vaxilart ne se doutait pas que le Duc avait besoin de ses terres avant de prêter serment. Ces cérémonies étaient d'un ennuie à s'y m'éprendre avec la mort, et les paroles volaient doucement et se posait sur la tête du Duc, pour y être balayer au premier coup de vent. La fatigue commençait à se faire sentir...

Un regard vers Vaxilart qui s'ennuyait ferme -chacun son tour d'y passer, songea Erik avec un léger sourire et qui avait vécu par trois fois ces pénibles cérémonies où tout se répétait sans fin, des mots obligés, aux scenes granguignolesques des presque toujours mêmes-, un autre vers Nebisa, passionnément penchée sur un énième verre de liqueur... Au risque de bousculer la tradition, l'autunois décida de se lancer. D'ailleurs, tant qu'il y était, il passa du vouvoiement de son premier "votre grace" à un tutoiement d'ami qui, il l'espérait, ferait comprendre à Vaxilart l'attachement sincere à sa personne, malgré le mépris de certaines convenances. En aucun cas ce n'etait là marque d'un manque de respect mais plus celui d'une proximité, certes legerement familiere, et qu'il espérait ne pas voir rompue lors les semaines à venir. Erik savait pourtant bien que deux mois au pouvoir peuvent changer tant des choses. C'etait aussi un tutoiement un rien paternaliste, malgré l'age plus avancé de "Vaxou", mais, à tort ou à raison, l'ancien tri-duc estimait qu'il avait certain droits à l'être avec celui qu'il avait remis en piste dans le jeu dangereux et souvent sanglant de la politique. Il reprit donc :

Et bien, Mon Duc, puisqu'il faut bien ainsi te nommer, mais avec plaisir, je crois bien que nous allons laisser notre maréchale d'Arme à sa profonde réflexion intérieure et poursuivre ce que de droit sans son aide... Qu'en penses-tu ?

Sans laisser l'occasion à Vaxilart ni à la Malemort de répondre, Erik poursuivit :

Par ma Foi en Aristote, moi, Erik de Josseliniere, Duc de Corbigny par la grace du tres haut et de celle, par trois fois, des hommes et des femmes de Bourgogne, je jure par devant tous ceux ici présent de demeurer fidele à notre belle terre de Bourgogne. Je fais le serment, à toi, notre Duc, Vaxilart le preux, baron d'Auxonne, de respecter les trois devoirs que voici :

L'assistance, qui n'est point seulement de dresser son épée entre toi et tes ennemis, mais aussi d'être présent moralement, intellectuellement, humainenemnt, par les mots et par le coeur dès que les circonstances l'imposent.

Le conseil, qui est ennemi de l'hypocrisie, de la flatterie, de la forfanterie ou de la bassesse. Mes conseils, mon Duc, peut etre auront-ils parfois le gout de l'amertume, certains te sembleront sans nul doute acides, parfois même revetiront-ils la couleur de la rage ou de la colere... Mais tu me connais assez, je crois, pour savoir que je ne sais me taire lorsque quelque chose me peine en profondeur, que je ne sais me retenir lorsque je crois, en conscience, que la personne à laquelle je m'adresse se trouve dans l'erreur, que c'est le sort de la Bourgogne qui se joue. Mais, de même que je n'hésiterai pas une seule seconde à te dire haut et fort ce que j'ai à exprimer, j'espere que osera le faire tant à mon égard qu'à l'egard de tous ceux qui tacherons, pour des raisons parfois ambigues, antagonistes, sous-terraines, à te détourner de cette tache qui vient de t'être confiée par l'ensembe des bourguignons.

Le soutien, enfin... Tu sais que, de ma part, tu l'as. Prions Aristote que ni l'un ni l'autre n'ayons à regretter d'avoir, en des temps differents bien que liés par un jeu de causes et de conséquences, eu à l'echanger, en raison de cette estime que j'ai pour toi et que, je pense, tu as pour ton serviteur...

Je fais donc serment de respecter ce triple engagement à ton égard, pour la durée de ce mandat, à moins que la mort ne nous separe !

L'ex-tri se tut quelques instants, laissant à son ami le temps de comprendre que les mots qu'il venait de lacher n'etaient pas le fruit de quelque élucubration mais qu'ils avaient été murement réfléchis.
Un sourire faisant place à la gravité de ses précédentes paroles, le presque Corbigny acheva :

Etant donné que le poids de la couronne de Duc, qui devait se trouver au dessus de mon chef afin de clore cette remise de fief, semble avoir eu raison de notre bien estimée Maréchale, je gagerais que c'est à toi de poursuivre, mon Vaxo... Hum... Mon Duc...!

-Semblerait bien que ce soi à moi en effet. La couronne, faudra que tu l'endure plus tard!

-Et moi, Duc Erikdejosslinière, enfin pas moi Erik, mais moi Vaxilart à toi Erik,

T'offre en retour de ce serment,

Sécurité, car je serai le premier à venir défendre tes terres.

Justice, tu me connais droit et juste, je te promet d'appliquer la même droiture en tous mes actes.

Subsistance, que tu recevras pas l'appropriation de tes terres. Et chaque fois que tu viendras souper à Dijon.

Sur ce, nous, Vaxilart de la Mirandole, en sa qualité de Duc de Bourgogne, accepte d'être votre suzerain le temps de mon mandat.

Puis après un temps mort qui semblait s'éterniser, l'huissier annonça :

Sa Grâce Athanase Serwane Damas Basile Maathis, duc de Courtenay, vicomte de Mellecey, baron de Châtillon sur Loing, baron de Castelnaud de Bonnefonds, seigneur de Pisy, seigneur de Jouy en Josas, chef de cabinet du Premier secrétaire d'état !

Entra alors l'érudit duc qui se consacrait au moment précis à l'étude de l'économie ducale et municipale, et qui espérait bien rendre un travail complet au tout début du mandat suivant, il se consacrait aux études des manuscrits des grands penseurs des siècles passés et des manuels arabes de mathématiques qu'il faisait venir d'Orient par ses amis vénitiens.

Il semblait en bonne forme, malgré la naissance de son fils qui fut riche en rebondissements et en inquiétudes. Mais désormais la mère et le fils se portaient bien...

Il appréciait nouveau duc, un tantinet plus martial que son grand ami ErikdeJosselinierre. C'est donc avec un grand plaisir qu'il venait présenter ses hommages au nouveau dirigeant de la Bourgogne, tirant au clair son épée et la prenant, comme le voulait la coutume qu'il suivait depuis que la princesse Armoria avait remis entre ses mains la couronne symbolisant ses titres et ses terres, dans ses phalanges nues en s'avançant devant le trône et fixant son nouveau suzerain solennellement, et reprit le serment auquel il s'était attaché, mot pour mot :

Nous, Athanase Serwane Damase Basile Maathis, vicomte de Mellecey et seigneur de Pisy, tutélaire de la Toison d'Or, renouvelons, en tant qu'il est de besoin, notre serment d'attachement et de dévouement à la couronne de Bourgogne, et en son représentant légitimement élu, l'assurant comme il a toujours été, de notre indéfectible fidélité, de notre infrangible aide et de notre incorruptible conseil. Que félon soyons déclaré, si jamais faillissions...

Le duc, après son immuable serment, avait toujours les yeux rivés dans ceux du duc élu, attendant de la supplique consacrée la conventionnelle réplique.

Une missive portant le sceau de Talensac arriva jusqu'aux mains du Duc

Citation :: Par la grâce d'Aristote,
nous, Guillaume de Talensac, Vicomte de Clamecy et Baron de Givry

à vous, Vaxilart, Duc de Bourgogne par la grâce des urnes,

salut.

Par la présente, nous vous reconnaissons comme suzerain

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait à vous opposer vous, Vaxilart, Duc de Bourgogne notre suzerain, à Sa Majesté, Lévan, Roy de France, notre souverain, nous jurons que nous prendrions cause pour lui.

Que si un conflit venait vous opposer vous, Vaxilart, Duc de Bourgogne notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.

Le Duc écouta le Duc Maathis, et lui répondit avec un air de déjà vu.

-Et nous en échange, vous vous offrons Sécurité, Justice et Subsistance. Qu'Aristote bènisse cette union vassalique!

Le Baron en avait assez d’attendre son tour… il s’approcha du Duc… posa genou à terre…

Nous, Casanier de la Forge d’Antan, Baron de Lormes, reconnaissons comme Duc de Bourgogne, le Duc Vaxilart, et jurons d'être fidèle à la Bourgogne, d'apporter aide et conseil, mon bras et mon épée sont aux services du duché, si cela était nécessaire.

regarde le Duc droit dans les yeux...