Amphithéâtre de l'hospice

La tempête avait soufflé durant toute la nuit dernière. Le lendemain, lorsque Rhonwyn sortit de la maison, il vit les cimes des arbres dénudés fouettées par le vent. Par endroits, la campagne n'était qu'une pluie de feuilles mortes tourbillonnant au gré du vent comme pour nous rappeler leur existence avant de rejoindre la terre nourricière.

« Ainsi va le cycle de la Nature, mon amour. » Dit-il à sa bien aimée venue le rejoindre.

« Ces feuilles alimenteront la terre pour en redonner de nouvelles au printemps prochain. »

Les camaïeus de rouille, d'ocre et d'or parsemaient la lisière de la forêt. L'air était vif et le temps clair.

« Partons sans plus tarder. » Ajouta Rhonwyn.

Bavard Nombre de messages : 199 Date d'inscription : 12/03/2006

Ils pénétrèrent dans l’amphithéâtre ne sachant pas si s’y trouveraient de nouvelles étudiantes.

Eroïne avait proposé de demander, dans chaque ville du duché, des volontaires pour le service de l’armée bourguignonne, le recrutement avait-il été satisfaisant ?

Ils s’étaient concertés longuement et avaient décidé, pour ce jour, de donner au cours, un déroulement normal, il serait temps, le samedi suivant, d’en modifier le contenu si de nouvelles élèves se présentaient.

D’un même pas ils se dirigèrent vers la chaire, saluèrent d’ un sourire accueillant, scrutant la pièce à la recherche de nouveaux visages ...

Il s’ en trouvait ….Il sentit son épouse s’ appuyer contre lui et murmurer à son oreille, sa voix avait des intonations qu’ il ne connaissait pas. Il se pencha vers elle, inquiet, soudain.

« Mon amour, reconnais-tu cette jeune femme blonde, au fond de la salle ? »[i] il jeta un bref regard dans la direction indiquée.

« Non, pourquoi cette question ? et pourquoi es-tu si pâle ? »

« Il me semble la connaître….. la regarder me donne des frissons, bizarrement, de joies et de crainte. »

Il voulut se pencher vers elle pour l’ embrasser et la réconforter, mais se contint…ils en parleraient chez eux.

Le jeune médecin commença :

« Bonjour à toutes mes dames,

Bienvenue aux nouvelles élèves qui se sont jointes à nous.

Aujourd’ hui, nous allons apprendre à soigner ces amas purulents qui se forment à tout endroit du corps piqué, taillé ou même brûlé. Ils contiennent un liquide jaunâtre et visqueux . La peau se tend, le tour en devient rouge et gonflé, le malade souffre de plus en plus. Pour le soulager, il est besoin d’ en évacuer ce liquide que l’ on appelle : pus.

Des infusions de bardane, de fumeterre ou de centaurée sont à faire boire à raison de 4 tasses par jour.

Sur la peau il est besoin de déposer des cataplasmes d’oignon cuit ou de chou cru haché qui seront à changer autant de fois que nécessaire.

Il est également possible d’appliquer des compresses imbibées de décoction de guimauve et cela jusqu’au soulagement du malade.

Retenez bien ces différents soins, ces amas de pus si douloureux se forment fréquemment. »

Il se tourna vers son épouse, lui laissant la parole.

Bavard Nombre de messages : 199 Date d'inscription : 12/03/2006

Elle leva la tête vers lui, le remerciant d’un sourire tendre.

« Restons dans les soins à apporter à la peau. Après ces amas de pus, si douloureux et…disgracieux, parlons des brûlures. Elles font également beaucoup souffrir et nécessitent souvent, quand elles touchent une certaine surface de peau ou bien sont profondes, quelques gouttes de pavot pour apporter soulagement au blessé.

Point n’est besoin de vous expliquer ce qu’elles sont : je suis certaine que, toutes parmi vous, en avez fait l’expérience….cuisante !

Toutes éclatèrent de rire.

« Je vais vous donner quelques traitement. Ils sont un peu nombreux, vous utiliserez l’un ou l’autre selon ce dont vous disposerez. Vous pourrez utiliser soit :

des pétales de lys blanc macérées dans l'huile d'olive,
des cataplasmes de feuilles fraîches d’acanthe écrasées

de la pulpe de carottes crue sauvage ou cultivées
des feuilles de chou crues et froissées,

des rhizomes crus de consoude, plante que nous connaissons.
des feuilles de joubarbe fraîches écrasées,
des feuilles de lierre grimpant fraîches
de l’ oignon cru en tranches.

Vous voyez que les traitements ne manquent pas. Si l’un d’eux n’apporte pas de soulagement, vous pourrez, sans souci, en employer un second et pourquoi pas un troisième, chaque blessé pouvant réagir différemment.

Elles les regarda avec des yeux taquins et dans la salle le silence se fit, toutes attendaient, le nez levé vers elle, ce qu’elle allait bien pouvoir ajouter.

« Vous pensiez en avoir terminé avec les soins à apporter aux brûlures ?….que nenni…. Il reste encore :

Des compresses imprégnées :
d’ huile de millepertuis : faites macérer 500 g de plante fraîche dans 1 litre d'huile d'olives,
Des infusions de feuilles et de fleurs d'églantier, 50 g par litre d'eau bouillante

…et enfin….
Des infusions de véronique officinale : 10 g de fleurs pour 1 litre d'eau bouillante.

J’entends quelques soupirs !! cette fois, s’en est terminé…..

Il tentait de cacher le fou-rire qui le gagnait. Il songeait que son épouse avait le don d’enseigner des cours un peu difficiles tout en gardant le sourire et avec humour. Il était fier d’elle. A voir leur mine réjouie, les élèves devaient apprécier.

Damoiselles,
Il va falloir volonté et courage pour apprendre ces différents traitements. Soyez attentives car ces deux blessures de la peau se rencontrent très souvent.
Il suffira donc pour ce jour.

Il se tourna vers son épouse, souhaitant son approbation et continua :

« Dame Majolana enverra, comme à l’accoutumée, deux questions à chacune d’entre-vous, je vous souhaite….nous vous souhaitons une bonne semaine et aurons grand plaisir à vous retrouver. »

Squatteur invétéré Nombre de messages : 2501 Date d'inscription : 02/12/2006

emmaline arriva essoufflee a l'amphitheatre.quelques arbres tombes en travers des chemins lui avaient fait prendre du retard.
elle s'installa discretement avec ses parchemins et ecouta rhonwhyn.Elle fit un petit signe et un sourire a Majolana,se souvenant de l'agreable soiree passee hier a la taverne.
de nouvelles etudiantes etaient la .

Squatteur invétéré Nombre de messages : 2501 Date d'inscription : 02/12/2006

cette lecon tombait a point! justement messire Daxter s'est brule les fesses hier a l'herboristerie ! je vais pouvoir le soigner efficacement et mettre cette lecon en pratique!

Bavard Nombre de messages : 199 Date d'inscription : 12/03/2006

Comme à l'accoutumée Majolana alla saluer les élèves présentes. Elle redoutait, sans savoir pourquoi, de rejoindre cette jeune femme blonde qui lui rappellait......elle ne savait quoi!

Elle arriva près d'Emmaline, se pencha vers elle pour l'embrasser.
Au souvenir évoqué de la soirée à la taverne, elle sourit avec malice, il était vrai qu'elles avaient partagé un joyeux moment à échanger des confidences de femme et d'épouse. Elles avaient sourit, elles avaient été rêveuses, elles s'étaient posé des questions....souvent sans réponse:....elles se comprenaient bien.
Elle éclata de rire quand la jeune femme lui raconta l'aventure cuisante de Daxter....la leçon tombait à point...

La jeune fille arriva en retard...encore... Elle avança vers Dame Marjolana la tête baissé pour s'excuser de son retard, et prit le parchemin que cette dernière lui tendait.

Bavard Nombre de messages : 199 Date d'inscription : 12/03/2006

Elle rejoignit une jeune fille qu'elle voyait pour la première fois! Elle lui dit s'appeler Elricix.

"Soyez la bienvenue à ces cours. Sachez que si vous souhaitez poser des questions, messire Rhonwyn mon époux et moi-même sommes à votre écoute.
le cours a du vous semblé ardu ce jour d'hui.....
Voici un parchemin où les différents traitements dont nous avons parlé sont écrits, celà vous en facilitera l'apprentissage.
Par missive privée, je vais vous envoyer deux questions auxquelles il vous faudra répondre. J'y joindrai quelques renseignements qui vous seront utiles.
Je vous souhaite bon courage et à samedi prochain."

Bavard Nombre de messages : 199 Date d'inscription : 12/03/2006

"Bonsoir Selenia8,

Je suis heureuse de vous retrouver.
Peu importe votre retard, j'intuite que vos occupations ont été nombreuses.
Le parchemin que vous tenez, va vous aider pour comprendre et apprendre le début du cours.
Je vous souhaite une bonne semaine et bon courage."

Bavard Nombre de messages : 199 Date d'inscription : 12/03/2006

Elle s'approcha avec apréhension de la jeune femme dont la vue la troublait tant.
"Damoiselle,
Soyez la bienvenue.
Ce cours vous a t-il paru difficile? mon époux et moi-même sommes à votre disposition pour répondre à toutes questions.
je vous mande une missive privée pour vous donner d'autres renseignements.
Bon courage et bonne semaine."
Elle s'éloigna rapidement, son coeur battait fort dans sa poitrine....pourquoi?

Timide Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 17/11/2006

Elrici quitta l'amphi, la tête pleine de remède...
"-ppff! C'est pas facile tout ça!Mais vivement la semaine prochaine! "

Bavard Nombre de messages : 199 Date d'inscription : 12/03/2006

Elle regarda Elrici s'eloigner.

Elle entendit " Vivement la semaine prochaine....." celà lui réchauffa le coeur.

Timide Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 17/11/2006

Elrici entra sur la pointe des pieds dans l'amphithéâtre, des parchemins en désordre dans les bras.
Elle regarda à droite et à gauche, pour voir si il y avait quelqu'un et, ne remarquant personne, vint s'assoir au premier bureau qu'elle vit.
Elle étala ses affaires sur le pupitre, prit une feuille, une plume et commença à rédiger son devoir.
"- Alors... les amas de pus. Ils se trouvent souvent... ah mince ! Ah oui c'est vrai!"
Elle écrivit :

Citation :: Près des parties du corps piquées, taillées ou griffées

Elle réfléchit.
"- Mince! Ce n'est pas ce qu'à dit le docteur!"

Elle barra son erreur et recommença.

Citation :: Près des parties du corps piquées, taillées ou ~~griffées~~ coupées.

Mais après réflexion, elle se dit qu'elle ne pouvait pas rendre un travail dans cet état.
Elle jeta donc son premier manuscrit et reprit son exercice.

Celui-ci terminé, elle le cachetta et relut son cours afin de s'assurer qu'elle avait bien tout comprit.

Cela fait, elle plia ses affaires et sortit de l'amphithéâtre, fatiguée mais contente d'elle.
Il lui avait fallut une journée pour écrire son devoir.

Xénica entra dans la salle de cours pour voir s'il y avait un parchemin avec les derniers enseignements. elle trouva un exemplaire, le recopia et commença à en apprendre le contenu

Timide Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 17/11/2006

Elrici revint à l'amphi pour refaire son devoir.
Elle se maudit d'avoir été si préssée!

"- Cela ne se reproduira plus, se promit-elle"

Et elle finit de ré écrire son devoir.

Vientiane alla s'asseoir et sorti de sa besace un parchemin ainsi que sa plume.
Elle attendait avec impatience l'arrivée des Professeurs, elle avait peur......
Peur de revoir la noble Majolana ....................................................
Elle se rendait bien compte, que devant les autres étudiantes elle ne dirait rien, peut être un petit signe discret.............Que c'était long...........
Que d'espoir......................

Enfin la porte s'ouvrit devant le couple, Majolana jeta un regard sur les élèves présentes .
Lorsqu'elle me vit une paleur subite balaya son visage elle glissa un mot à l'oreille de son époux puis s'installa derriére leur pupitre auprés de lui et le cours débuta.

Je n'entendis pas grand chose, mon coeur battait la chamade, j'eu bien du mal à fixer mon esprit sur ce qu'ils nous disaient......
Je ne sais comment j'ai pu prendre des notes car mon regard ne quittait pas Majolana, elle était si instruite, connaissait toute les plantes et leur utilisation.

A la fin du cours, je regardais finalement mon parchemin, croyant le trouver vide de toute annotation et m'apperçus que j'avais recopié tout ce qui s'était dit.
Je le relirai à la maison, mes pensées tourbillonnaient si vite que je ne pouvais pas me relire....................Vite, rentrons ~~
Je travaillerai chez moi, ici j'en étais incapable, son ombre semblait planer sur la salle.

Pâle et tremblante je passais devant les deux professeurs pour sortir de la salle.

Dame Majolana se tourna vers moi, sa peau délicate déjà si claire le devînt plus encore.

Elle me demanda si le cours avait été intéressant..... enfin je crois? J'étais si troublée qu'incapable d'écouter et encore moins de répondre, j"attendis en silence la fin de sa phrase et partis en courrant dés qu'elle eu terminé.

Cette fois j'en étais certaine.... Elle ne m'avait pas reconnu, son émoi me disait qu'au fond de son coeur une petite voix lui soufflait que je n'étais pas une élève comme les autres. Un fugace souvenir.........Une douleur subtile lui rappelait peut être ce qu'elle avait profondément enfoui trés....trés profondément.
Son bonheur présent et son escalade fulgurante lui donnait une assurance
qui l'empêchait de repenser à ce triste passé commun.
Je devais me faire une raison et attendre...........encore attendre..........

Timide Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 17/11/2006

Elrici entra dans l'amphi et s'assit au premier pupitre libre.
Elle posa ses affaires: parchemins, plume et encre. Elle était prête pour un nouveau cours.

Bella entra dans la salle pour son premier cours. Elle se mit au premier rang et sortit de son sac des affaires "scolaire". Elle attendit que le cours commence.

Bavard Nombre de messages : 199 Date d'inscription : 12/03/2006

Elle avait effectué le voyage de Nevers à Dijon, seule. C’était la première fois et elle avait le cœur serré.

Elle avait laissé son époux dans leur lit, terrassé par une forte fièvre. Elle était inquiète et avait même songé à renoncer à enseigner ce jour. Mais, elle ne le pouvait, les étudiantes allaient les attendre, il fallait les former le plus rapidement possible pour qu’elles puissent apporter soins et soulagement aux soldats de l’armée bourguignonne.

Pégase sentant son désarroi, allait d’un pas tranquille, sans qu’elle ait besoin de le guider. Elle pouvait ainsi laisser son esprit vagabonder : elle entendait leurs rires quand ils voyageaient tous les deux, elle voyait son regard plonger dans le sien, elle sentait ses mains resserrer son mantel autour d’elle, elle sentait la douceur de leurs baisers.

Perdue dans ses rêves, très vite, Dijon se profila à l’horizon.

Bavard Nombre de messages : 199 Date d'inscription : 12/03/2006

Ses yeux ne pétillaient pas mais son sourire était là, chaleureux, comme à l’accoutumé. Elle portait dans ses bras des rouleaux de parchemin qu’elle déposa en poussant un soupir de soulagement, sur un des herbiers.

« Bien le bonsoir damoiselles,

Je suis heureuse de vous retrouver pour un cours un peu particulier.
Tout d’abord, comme vous le constatez, mon époux ne m’accompagne pas, il vous envoie néanmoins ses salutations.
De plus, comme promis, je vais, à chaque nouveau cours, reprendre une partie des tous premiers enseignements que vous avez suivis, afin que vos nouvelles compagnes puissent en bénéficier.

Ce jour d ’hui, je veux juste vous rappeler, à toutes, que ce que nous savons, nous le devons principalement à Hippocrate qui est considéré comme le père de la médecine. Sa devise est :

« avant tout, ne pas nuire » ".
:"La santé se mérite, se gagne et se défend jour après jour par des méthodes prévues par la Nature et non par la médecine"disait-il également.
La Nature est Equilibre : elle peut aussi bien guérir que tuer, elle peut nourrir ou affamer, elle peut abreuver ou être aride comme le désert. Elle sait aussi créer de superbes magnificences et en même temps déclencher des colères destructrices.
Nous utiliserons au mieux les plantes que nous connaissons pour nous prémunir et nous soigner du rhume, de la grippe et de la dysenterie.
Ensuite, nous étudierons les effets de la peste et du choléra en essayant de faire la distinction entre les maladies et nos peurs et superstitions.
Enfin, nous tenterons de soigner les blessures à l'aide d'emplâtres et de cataplasmes : ce que nous allons faire.

Je vais vous parler des plaies et des blessures !
Toutes en avez vu ou en verrez et je sais combien il est pénible, les premières fois, d’en supporter la vue.

Elle s’arrêta de parler et scruta tour à tour chaque visage. Certains pâlissaient, d’autres se baissaient vers le pupitre, cachant ses interrogations et ses peurs.

« je ne vous direz pas que l’on s’y habitue…… Essayez de ne penser qu’au blessé et à lui apporter soulagement….cela peut vous aider. »

Bavard Nombre de messages : 199 Date d'inscription : 12/03/2006

Le silence était pesant, chacune pensait à un être cher qui avait souffert martyr, ou adressait une courte prière à Aristote pour que cela n’arriva point.

Elle reprit la parole pour garder leur attention :

« Avant tous soins, assurez-vous de l’état de conscience du blessé, s’il souffre beaucoup. Si tant est qu’un médecin soit proche de vous, il est souhaitable de lui demander de le soulager par quelques gouttes de pavot….n’oubliez pas que lui seul est à même de juger de la dose à donner

Lavez-vous les mains !!encore et toujours…..cendre de bois mélangée à un peu d’eau…..vous n’avez pas oublié ?

Procurez-vous de la charpie, de la toile de lin ou autre, fraîchement repassées, elles vous serviront à nettoyer la plaie, à faire des compresses, à panser.

N’oubliez pas les instruments pour sonder, vous pourrez ainsi vérifier que nul éclat de fer, de pierre ou autre objet indésirable ne s’y cachent, le laisser en place serait, à coup sûr entraîner une putréfaction puis l’amputation s’il s’agissait d’une plaie d’un membre.

Tout ceci vaut quand vous travaillerez en hospice ou en hôpitaux. Sur la lice des tournois, les conditions seront déjà plus difficiles, quant aux champs de bataille…………

Essayer de remplir votre besace de choses indispensables….malheureusement, avec l’habitude, vous saurez ! »

Elle parcourait les allées du scriptorium, s’appuyait à un pupitre, puis à un autre, chaque élève avait l’impression qu’elle ne parlait que pour elle seule.

Un instant elle s’arrêta, le silence se fit, son esprit s’envola….vers Nevers, sans doute aucun.